Bois de paille-en-queue

Bois de paille-en-queue, Monarrhenus salicifolia / pinifolia, Astéracées ex-Composées

Concentrons-nous sur deux espèces :

Le gros bois de paille-en-queue (salicifolia) pousse sur les falaises du littoral, bien exposées au salin. Ce sont des petites touffes qui s’accrochent à la roche où les semences transportées par le vent ont germé. Ses feuilles d’un vert clair sont épaisses et courtes. La multiplication peut se faire par bouturage.
Le ti bois de paille-en-queue (pinifolia) se trouve accroché à la roche des falaises et remparts qui bordent les ravines à l’intérieur de l’île, loin du littoral. Là aussi, des petites touffes denses aux feuilles fines et allongées comme celles du pin. Cette plante est devenue rare en milieu naturel. La multiplication peut se faire en boutures de tête. C’est une belle plante ornementale qui vit aussi bien en terre qu’en pot.

Usages traditionnels :

Le gros bois de paille-en-queue n'est plus beaucoup utilisé de nos jours. Moins accessible et peu connu, on sait qu'il a été utilisé en bains pour calmer les démangeaisons cutanées.
Ses feuilles écrasées ou bouillies seraient antiprurigineuses, à utiliser en compresse ou pour lavage sur peau malade.
Le ti bois de paille-en-queue est mieux connu et plus utilisé pour soins de santé. On l'appelle aussi guérit-vite (à Cilaos) ou remède-trois-jours (fait disparaître l'eczéma en trois jours). Les feuilles et les petites tiges pilées et macérées dans très peu d'eau sont utilisées en usage externe pour maladie de la peau de type zona, eczéma, psoriasis, érysipèle ou autres inflammations.
L'infection de clou (furoncle) qui suppure et creuse la chair.

Conseils :

Respectons les écrits et le savoir-faire de nos empiriques et utilisons le bois de paille-en-queue seulement en usage externe.